Salut les Amis
Si il y a bien un nom de ville qui m’a toujours inspiré le voyage, la passion, la danse, la révolte même … C’est bien la capitale argentine.
Après avoir quitté Iguazu et ses magnifiques chutes d’eau, me voilà parti pour mon premier périple en bus (il y en aura bien d’autres ! C’est un moyen de locomotion très répandu en Amérique du sud, plus que le train, et bien moins coûteux que l’avion) : 18 heures ! Mais vraiment très confortable si l’on prend un ticket un peu plus cher… Ce que j’ai fait … Certains de mes amis me disent « précieux » par moment, je ne me suis pas gêné là … Première classe !
Fraichement descendu de celui ci (oui, oui c’est possible après un si long trajet de descendre « fraichement du bus »), direction le métro et quelques stations plus tard me voici à trois patés de maisons de l’hôtel. Chargé de mes sacs, j’en ai pour moins de dix minutes à traverser une large avenue, étonnement, complètement vide, La Avenida Indepedencia, nom auquel je lie de suite mon projet et mes sentiments actuels. Sourire en coin, je me lance … Nous sommes dimanche matin, 9h30, jour de finale de coupe du monde pour les Argentins… Trois ou quatre voitures croisent mon chemin, je n’y prête pas attention, mon hôtel n’étant plus qu’à 100 mètres dans la prochaine rue à gauche… L’une d’elle s’était arrêtée pourtant. Un gros « schplock » (ceci est un bruit que j’essaie de retranscrire) juste sur ma tête, je sens quelque chose de visqueux couler le long de ma nuque … Je me retourne d’un coup en levant la tête ne faisant pas attention à la personne qui me dépasse (nous l’appellerons Numéro 1). Première réaction : « Put### de bord## de mer##, je me suis fait chi# dessus » (oui, c’est globalement ce que j’ai dit) … Un homme et une femme, la cinquantaine, marchant dans la même direction que moi (num. 2 et 3) s’approchent, désolés, en montrant le toit de l’immeuble que je venais de passer, me confirmant qu’un oiseau (vraisemblablement énorme, vu la quantité reçue !) s’était bien fait plaisir sur ma personne et mes affaires.
Je décide de me mettre contre un mur et me retrouve dans l’obligation de poser mes sacs pour me nettoyer un peu. Num. 2 et 3 s’approchant avec des mouchoirs en me proposant de m’aider, je commençais à sentir le coup fourré … Mais le truc était vraiment bien fait : Num. 1 lui aussi s’approcha et empoigna direct mon sac (celui avec tout mon matériel) et commença à partir avec ! Ni une ni deux, je lui cours après pour lui arracher le sac et après lui avoir jeté un regard noir (note pour la suite : plutôt jeter le poing sur la tronche que le regard noir), il s'éclipsa. Et c’est là où je perds « la partie » : num. 1, hors course car officiellement voleur à mes yeux, je reviens vers mon gros sac laissé à terre, au coté de Num. 2 et 3 qui, plutôt que partir avec celui ci, commencent à m’expliquer que ces choses aussi arrivent aux touristes comme moi et continuent à m’aider à me nettoyer. Numéro 4, un nouveau, s’approcha mouchoir à la main pour me le donner… Et là, c’est le flou, au lieu de suivre ma première impression, je me dis que le voleur est parti et que ces deux là me filent un coup de main pour de vrai, plus le mouchoir de num. 4, qui lui reste à distance pour finalement s’éloigner… Mais définitivement trop proches de moi, je décide de leur dire d’arrêter et que je me débrouillerai seul … Jusque là presque insistant, ils partent en deux secondes … Tout ce petit monde (1, 2, 3, 4) montant dans la même voiture, je réalise aussitôt que je me suis fait avoir de bout en bout. J’ouvre mon sac : plus de Kindle… En arrivant à l’hôtel, ce n’est qu’en allant prendre ma douche que je réalisais qu’ils avaient aussi pris mon téléphone.
J’ai pu sentir l’odeur de ce produit sur mes vêtements et sacs, même nettoyés, pendant trois jours …
Bienvenido a Buenos Aires
Si il y a bien un nom de ville qui m’a toujours inspiré le voyage, la passion, la danse, la révolte même … C’est bien la capitale argentine.
Après avoir quitté Iguazu et ses magnifiques chutes d’eau, me voilà parti pour mon premier périple en bus (il y en aura bien d’autres ! C’est un moyen de locomotion très répandu en Amérique du sud, plus que le train, et bien moins coûteux que l’avion) : 18 heures ! Mais vraiment très confortable si l’on prend un ticket un peu plus cher… Ce que j’ai fait … Certains de mes amis me disent « précieux » par moment, je ne me suis pas gêné là … Première classe !
Fraichement descendu de celui ci (oui, oui c’est possible après un si long trajet de descendre « fraichement du bus »), direction le métro et quelques stations plus tard me voici à trois patés de maisons de l’hôtel. Chargé de mes sacs, j’en ai pour moins de dix minutes à traverser une large avenue, étonnement, complètement vide, La Avenida Indepedencia, nom auquel je lie de suite mon projet et mes sentiments actuels. Sourire en coin, je me lance … Nous sommes dimanche matin, 9h30, jour de finale de coupe du monde pour les Argentins… Trois ou quatre voitures croisent mon chemin, je n’y prête pas attention, mon hôtel n’étant plus qu’à 100 mètres dans la prochaine rue à gauche… L’une d’elle s’était arrêtée pourtant. Un gros « schplock » (ceci est un bruit que j’essaie de retranscrire) juste sur ma tête, je sens quelque chose de visqueux couler le long de ma nuque … Je me retourne d’un coup en levant la tête ne faisant pas attention à la personne qui me dépasse (nous l’appellerons Numéro 1). Première réaction : « Put### de bord## de mer##, je me suis fait chi# dessus » (oui, c’est globalement ce que j’ai dit) … Un homme et une femme, la cinquantaine, marchant dans la même direction que moi (num. 2 et 3) s’approchent, désolés, en montrant le toit de l’immeuble que je venais de passer, me confirmant qu’un oiseau (vraisemblablement énorme, vu la quantité reçue !) s’était bien fait plaisir sur ma personne et mes affaires.
Je décide de me mettre contre un mur et me retrouve dans l’obligation de poser mes sacs pour me nettoyer un peu. Num. 2 et 3 s’approchant avec des mouchoirs en me proposant de m’aider, je commençais à sentir le coup fourré … Mais le truc était vraiment bien fait : Num. 1 lui aussi s’approcha et empoigna direct mon sac (celui avec tout mon matériel) et commença à partir avec ! Ni une ni deux, je lui cours après pour lui arracher le sac et après lui avoir jeté un regard noir (note pour la suite : plutôt jeter le poing sur la tronche que le regard noir), il s'éclipsa. Et c’est là où je perds « la partie » : num. 1, hors course car officiellement voleur à mes yeux, je reviens vers mon gros sac laissé à terre, au coté de Num. 2 et 3 qui, plutôt que partir avec celui ci, commencent à m’expliquer que ces choses aussi arrivent aux touristes comme moi et continuent à m’aider à me nettoyer. Numéro 4, un nouveau, s’approcha mouchoir à la main pour me le donner… Et là, c’est le flou, au lieu de suivre ma première impression, je me dis que le voleur est parti et que ces deux là me filent un coup de main pour de vrai, plus le mouchoir de num. 4, qui lui reste à distance pour finalement s’éloigner… Mais définitivement trop proches de moi, je décide de leur dire d’arrêter et que je me débrouillerai seul … Jusque là presque insistant, ils partent en deux secondes … Tout ce petit monde (1, 2, 3, 4) montant dans la même voiture, je réalise aussitôt que je me suis fait avoir de bout en bout. J’ouvre mon sac : plus de Kindle… En arrivant à l’hôtel, ce n’est qu’en allant prendre ma douche que je réalisais qu’ils avaient aussi pris mon téléphone.
J’ai pu sentir l’odeur de ce produit sur mes vêtements et sacs, même nettoyés, pendant trois jours …
Bienvenido a Buenos Aires