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santiago

8/31/2014

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L’arrivée à Santiago est … folklorique.

Il est deux heures et demi du matin, j’avais décidé de rester à l’aéroport jusqu’au matin pour économiser une nuit d’hôtel. Je me suis retrouvé à coté de deux bons ronfleurs … Vers les sept heures et après quarante cinq minutes de sommeil rassérénant (ironie quand tu nous tiens …), le zombie que j’étais devenu se promena dans le terminal afin d’aller prendre un café et patienter pour mon transfert. Transfert conseillé par le centre d’information pour éviter les dangers du bus (agression, pickpocket …) … Sympa l’accueil !

Arrivé à l’hôtel, rebelote : « laissez tout dans votre consigne : passeport, argent, téléphone, appareil photo … » … Euh … C’est Santiago ou Bagdad ? C’est donc bien prévenu que je m’aventurais en ville, la boule au ventre, la main dans la poche fermement agrippée à mon couteau suisse. Regard de tueur avec ma barbe naissante,  j’essayais de paraître pour un tchétchène en soif d’indépendance en plein Moscou … Bon d ‘accord j’en rajoute un peu … mais ce n’était pas très agréable de sortir sur ces bases.

J’achète mon billet d’avion pour l’île de Pâques (enfin je fais acheter, merci Seb en passant), un peu de matériel photo et retourne à l’hôtel en ne planifiant que le tour en groupe pour visiter Santiago, histoire d’être plus à l’aise. Au final la capitale aura été encore un bon moment où j’ai la chance de rencontrer Imma, espagnole qui m’invite à partager un dîner avec un couple de chiliens adorables qui nous font découvrir plusieurs facettes de leur pays et qui nous soumettent plusieurs endroits à voir et inconnus de la plupart des touristes (rajoutés sur la liste des choses à faire / voir).

Arrive le lundi dix huit Août, je repars vers l’aéroport pour une destination qui me fscine depuis toujours. Les colosses de pierre m’attendent, je suis un peu dans un état second, je vais m’envoler vers l’île de Pâques.   


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Vers le nord ...

8/31/2014

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Salut les Amis,

Paradoxal. Le temps avance tranquillement : je suis parti il y a à peine plus de deux mois et demi (j’ai l’impression que cela fait six !) et les kilomètres et les paysages donc, eux, défilent à toute vitesse.

Ajoutez à cela le fait de ne plus avoir eu pendant quelques temps ni heure ni date ni réveil (téléphone volé), et vous avez un bref aperçu du couloir spatio temporel dans lequel je me trouve ! Certains diront : « il est temps que tu te fasses au décalage horaire... » … Oui, peut être !

Beaucoup d’étapes de transition depuis mais tout d’abord El Calafate : petite ville aux pieds des Andes en Patagonie argentine. J’ai encore eu la chance d’avoir une météo très clémente pour la saison. Ce qui m’a permis d’admirer le fameux Perito Moreno, glacier immense, le seul au monde qui continue « d’avancer ». Impressionnant et captivant, on reste volontiers plusieurs heures à essayer de voir les chutes des morceaux de la façade. Je fais plusieurs rencontres bien sympathiques pendant ce séjour qui me permettent de modifier plus habilement la suite de mon voyage (de bons conseils donc !).

Ces rencontres justement me font penser à toutes ces fois où l’on m’a posé ces questions avant mon départ sur le fait de partir seul… On l’est très peu en fait. Pour ceux qui me connaissent bien, j’ai toujours été plutôt grand timide … Le pire des défauts dans notre société actuelle où le charisme est un maître mot et le « savoir-communiquer », l’atout majeur. J’ai une grosse trouille irrationnelle à l’idée de m’exprimer en public et un sentiment de malaise dès que je me retrouve avec un peu trop de monde. Je n’ai pas peur de la foule… C’est autre chose. C’est plutôt à cause de cette question qui m’a pourrie la vie trop longtemps : « que vont ils penser de moi ?» … Tout tourne autour de ça et c’est un des grands points de rupture que je cherche avec ma vie d’avant. Bien sûr, je ne vais pas devenir Bernard Tapie ou Fabrice Lucchini lors de ces quelques mois à l’étranger mais le fait de partir seul (voilà je reviens vers le sujet de départ) était aussi pour moi une mise en action pour m’ouvrir aux autres plus systématiquement et sans me poser de questions. Provoquer le contact et voir ce qu’il se passe.
Je suis très satisfait à vrai dire de ce que je fais ici et là. J’ai eu quelques beaux flops bien sûr (tous les gens ne sont pas disposés à discuter tout le temps) mais incomparable avec les rencontres riches que j’ai pu faire. J’ai déjà fait plus de rencontres en deux mois et demi que lors de mon voyage de onze mois en Australie et cela malgré les barrières de la langue. J’ai rencontré beaucoup d’anglo-saxons de fait (je me débrouille plutôt bien en anglais) mais aussi beaucoup de sud américains avec un mélange d’espagnol et d’anglais (spanglish en anglais !) pour les hispanophones. C’est avec les brésiliens que c’est le plus drôle où un mélange de langage des signes et de toutes les langues est nécessaire pour se comprendre, mais avec leurs grands sourires (encore des gens plein de soleil) c’est vraiment agréable et ça finit souvent en apéro !

Tout cela pour dire que l’on est seul lorsque l’on désire l’être ou lorsque l’on se retrouve sur certaines étapes imprévues (comme à Rio Gallegos en Argentine pour moi) où peu de monde s’arrête.

Un détail assez important que je ressentais depuis un petit moment déjà et qui se confirme de plus en plus : je suis beaucoup plus l’aise (moins timide) lorsque je parle anglais avec des étrangers autour de moi qu’avec les français… Je trouve cela vraiment étonnant. Cela me fait penser aux canadiens qui ont un fort accent quand ils parlent français et dont on perçoit très peu la différence avec les américains lorsqu’ils parlent anglais … (Fallait la trouver cette comparaison quand même !).
Je parle là de, presque, un changement de personnalité, cela me surprend moi même.
Peut être le fait d’être plus concentré sur ce que je dois dire et comprendre plutôt que me poser des questions sur ce que untel pense de moi … à creuser !

Revenons à nos lamas (il y en a plus ici que de moutons). Je passe une très bonne semaine pour terminer ma visite de la Patagonie. Un tout petit regret pour El Chalten car le mauvais temps a empêché de profiter de la beauté du site (le Mont Fitz Roy en particulier). Ca sera une prochaine fois pour cette excursion.

Je retourne vers Puerto Natales et Punta Arenas au Chili afin de prendre un vol vers Santiago, la capitale. Je fais un bout de chemin avec Gabrielle, une canadienne et profite de ces derniers jours dans le sud du continent pour flâner un peu en me demandant si et quand je reviendrai dans cette région magnifique.

Hasta luego …


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D'ushuaia a El Calafate ...

8/7/2014

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Salut les Amis,

Les premiers pas dans cette ville au nom évocateur sont consacrés aux quais au bord du canal Beagle. Le cliché obligatoire auprès du fameux panneau de la ville d’Ushuaïa pris, je me balade une partie de la matinée dans le bas de la ville et profite d’une magnifique journée pour contempler les alentours : des montagnes enneigées partout, c’est splendide. La vue de la montagne où se trouve le glacier m’appelle ! Il est presque treize heures, c’est une randonnée de cinq heures… cela veut dire que je peux revenir juste avant la nuit ! (la suite, vous l’avez peut être déjà vu sur la vidéo !).

Du fait de mon petit retard de vingt quatre heures, j’ai modifié et condensé mon planning car après le glacier Martial, il y a l’attraction principale : le Parc National de la Terre de Feu. C’est la basse saison, les sentiers pédestres en altitude sont fermés, ce qui représente cinquante pour cent des randonnées. La météo est un peu mauvaise, il neige et pas un coin de ciel bleu à l’horizon si ce n’est une petite demi heure en fin de matinée. Mes compagnons du jour : James l’américain et Claudio l‘italien. Nous partons, motivés pour réaliser le maximum de marche possible. Autour de treize kilomètres au total ! Après tout cela, le petit café au coin du feu dans la seule auberge restée ouverte dans le parc est bien mérité et apprécié. Je suis satisfait des clichés de la journée : malgré le temps grisâtre, je pense avoir fait de bons choix de composition et je sens même des progrès dans ma manière d’aborder mes séances… Bien positif tout cela, mais la nature me donne un sacré coup de main avec ce qu’elle nous offre comme spectacle ! Nous avons même droit à la rencontre avec un renard magnifique qui prend la pose juste devant nous sur notre chemin de retour…

Ce n’est que le début de mes découvertes dans ce projet et je suis déjà bien gâté ! J’imagine la suite et me dis qu’il faut que je me prépare à faire le plein d’émotions dans les semaines qui vont suivre : je ne veux surtout pas me lasser de cela ! Cela paraît étrange mais la routine se cache partout même dans ce que je vis. Du moins une forme de routine que je vais ressentir plus tard je pense à un moment ou à un autre. J’ai mon expérience australienne en tête (onze mois à faire le tour du pays-continent) et je ne veux surtout pas revivre ces instants de lassitude très mal venus pendant ce voyage. En exagérant à peine, je pouvais faire la tronche parce que mon cappuccino était raté alors que j’étais dans un des plus beaux endroits du monde, tout n’était pas parfait alors ça n’allait pas … J’étais bien nul (pour ne pas dire autre chose !) … Je profite de ce voyage pour ne plus commettre ces erreurs que j’ai appris / apprends à gérer : j'e (re)découvre la Loi de Pareto (les 80-20). Je trouve le principe génial et tellement simple : un ressort puissant, empirique, pour traquer la routine, la lassitude et apprécier le moment présent pour ce qu’il est et ne plus être déçu par ce qu’on s’imaginait… Et applicable pour tout ou presque … Des personnes sont douées pour cela naturellement, je ne le suis pas mais cela se travaille, c'est la bonne nouvelle.


Je passe ma dernière soirée « seul » à observer les autres personnes de l’hôtel dîner entre eux : que des hispanophones ! La barrière de la langue est bien là : je comprends ce qu’on me dit en général mais là cela va trop vite et je ne sais pas si c’est l’accent ou un espèce d’argot mais c’est incompréhensible … Quelques sourires échangés avec une très jolie colombienne et je vais me coucher … Lever prévu à quatre heures pour aller un peu plus à l’ouest : Punta Arenas.

Le problème avec les nuits courtes c’est qu’on est tellement stressé de ne pas  se lever qu’on dort très peu et mal au final… C’est donc les poches sous les yeux, que dis je … les sacs de couchage que j’embarque mes vingt cinq kilos de bagages en essayant de ne pas réveiller mes voisins de chambre. Je pars comme je suis arrivé : il fait nuit et froid. Changement de bus prévu deux heures trente plus tard à Rio Grande qui passent très vite : j’ai dormi tout le trajet. Je retrouve là Ashley, une américaine croisée à l’hôtel à Ushuaïa et nous faisons plus ample connaissance. Nous passons la frontière chilienne, nous allons par coïncidence à la même chambre d’hôtes et nous allons nous suivre pendant quelques temps. On visite Punta Arenas où je décide de reprendre un téléphone et une liseuse électronique au duty free. Mon but est d’atteindre El Calafate où j’ai déjà réservé mon hôtel depuis Buenos Aires, je quitte donc la ville dès le lendemain pour une nouvelle étape rapide à Puerto Natales… Là, les choses se compliquent : le mauvais temps puis des grèves en Argentine m’obligent à décaler mon programme. De vingt heures, je dois rester cinq jours sur place ! Mais l’hôtel est charmant, cosy, ambiance chalet, je le conseille à Ashley qui m’y rejoindra plus tard.

Je profite de cette halte forcée pour aller au Parc National de Torre del Paine. Grandiose, une météo un peu mauvaise au début laissera la place dans l’après midi à de magnifiques éclaircies qui nous permettrons d’observer les fameux pics. Cela me rappelle Uluru, j’en profite au maximum. Je fais la connaissance pendant ce tour d’Anna, charmante russe, grande voyageuse, et de Sumer, un australien encore ! On abuse de la gentillesse de notre guide pour faire arrêter notre minibus dans des endroits non prévus pour faire un maximum de photos. Le soir, nous dînons dans un excellent restaurant (premier bon repas depuis un bon petit moment) où nous nous racontons nos diverses expériences de voyages… Passionnant tout cela ! On se donne rendez vous à Perth, Moscou et … Cannes pour se revoir un jour !

Les jours qui suivent sont plus calmes. Les sorties sont, malgré un euro fort ici, coûteuses à la longue, mon budget ne pourra pas suivre le rythme... Jusqu'ici, j'ai réussi à visiter tout ce que je voulais mais le temps des choix difficiles arrive (renoncer à certains sites...). Je quitte Puerto Natales en envisageant de revenir en été dans cette région.

Un dernier bout de chemin avec Ashley et j’arrive enfin à El Calafate, ma dernière étape en Argentine avant de revenir au Chili.

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En route vers le sud ...

8/6/2014

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Salut les Amis,

Près de trois mille kilomètres me séparent de la capitale de ma prochaine destination, Ushuaïa (prononcé « Ussu-aya » ici). Je ne voulais pas prendre l’avion pour diverses raisons : d’abord financière mais surtout parce que je n’aimais pas l’impression de traverser le pays à toute allure sans voir un peu les paysages. Je voulais m’imprégner un peu de la vie des locaux et les voyages en bus en font partie pleinement. Renseignements pris, il fallait plus de quarante heures pour atteindre mon but … J’ai donc décidé d’une halte à mi chemin à Puerto Madryn. Destination conseillée par des compagnons d’infortune américains rencontrés à Buenos Aires … Bien m’en a pris : à peine arrivé en ville, les sacs jetés sur le lit, j’attrape mon appareil et tente ma chance vers la plage pour tenter de voir quelque chose. Au loin, de grandes masses s’éjectent de l’eau à plusieurs reprises, un peu partout ! Je commence à accélérer sur le quai, plusieurs personnes au fond semble regarder juste par dessus la rambarde… Arrivé à leur hauteur, pas de doute, les regards amusés et les cris des enfants me confirment que je n’aurais pas à attendre une excursion le lendemain pour contempler le spectacle : Une baleine et son « petit » remontent le quai vers le large à faible allure. Sourire figé, je m’empresse de faire comme tout le monde : remonter le quai en même temps que les mastodontes. Scène très amusante où une quarantaine de personnes courent en groupe en alternant regards vers la mer puis vers leurs pas tout en pointant leurs appareils photos pour ne rien rater du spectacle (la scène en accéléré rappellerait du Benny Hill). Les trois jours passés ici me font le plus grand bien : j’aime l’inattendu donc là je suis bien servi ! Cette petite station balnéaire, bondée en été, a été une rafraichissante étape (sens propre et figuré : le thermomètre ne cesse de baisser !). La vue des animaux dans leur environnement naturel me plait définitivement beaucoup … Héritage familial !

Je reprends la route pour le sud. Deux bus sont au programme : une première étape vers Rio Gallegos, dix huit heures prévues puis une deuxième vers ma destination finale de près de onze heures … Il faut s’habituer au rythme sud américain : le premier bus arrive avec quatre heures de retard me faisant rater le deuxième et m’obligeant à rester une nuit dans cette ville un peu tristounette de Rio Gallegos, ville étape ou plutôt carrefour de nombreuses destinations pour se rendre dans différentes zones de Patagonie. C’est dans un grand hôtel bien équipé mais à l’image de la ville que je me retrouve : trois clients dont moi… Là, cette petite voix intérieure qui se manifeste : « purée, tu l’as voulu et bien voilà–voilà : ta chère petite solitude te rattrape !». Pas de plainte ici, juste un constat. Je me rappelle à cet instant d’une discussion avec une française rencontrée quelques jours auparavant qui voyageait seule elle aussi. En parlant de nos aventures respectives, j’ai avancé un des arguments de la mienne : prendre à la gorge ce sentiment et lui montrer de quoi j’étais fait … En gros : « C’est qui le patron ?! »… Une température négative à l’extérieur mais un sauna dans la chambre ! Le chauffage au sol est brûlant et m’oblige à dormir la fenêtre ouverte … Mais la nuit s’avéra de tout repos !

Le lendemain matin, le bus devant m’amener à Ushuaïa est resté bloqué la veille lors de son retour vers la gare et un nouveau retard de quatre heures est annoncé … Pas la patience cette fois, je vois un bus d’une autre compagnie s’apprêtant à partir et je m’empresse de prendre un billet pour celui ci … Lui faisant prendre au passage un bon quart d’heure de retard … Mais là, ce n’est pas grave vu que c’est pour moi !

Le voyage se passe très bien au milieu d’argentins « du cru » qui me font passer un bon moment même si je comprends très peu ce qu’ils disent. L’ambiance est au Maté, boisson nationale, infusion amère, répandue absolument partout en Argentine. Il faut passer la frontière chilienne deux fois (entrée puis sortie du pays), et prendre un ferry avec le bus pour atteindre la Terre de Feu. Le décor est splendide et conforme à mes attentes : de grandes plaines enneigées où la steppe tente de résister au souffle du vent glacial.

Nous arrivons vers 22 heures à Ushuaïa. J’ai des papillons dans le ventre, la même sensation que lorsque j’avais atteint Alice Springs en Australie, une forme d’accomplissement, un prémisse tout du moins.

Nous sortons du bus près des quais : nuit noire, les pieds dans la neige, le vent bien froid qui fait rougir les joues et gercer les lèvres, je n’ai plus qu’à trouver mon hôtel dont j’ai une mauvaise adresse... C’est génial : l’aventure continue ! 


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    Auteur

    Je m'appelle Laurent Santoro, 36 ans au moment où je créé ce site.. Loin d'être un aventurier, je cherche surtout un changement. 
    A cette fin, j'essaie de le faire pleinement : changement de métier, changement d'habitudes, et surtout changement de mon regard sur les autres et ... sur Le Monde.... Pour me faire une idée, je pars le découvrir..

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