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buenos aires ... suite

7/26/2014

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Parce que bien sûr il n’y a pas eu que cela à B.A. ! Les premiers jours, j’ai ressenti une atmosphère particulière : arriver le jour de la finale de la coupe du monde dans le pays qui la joue, c’est chaud … Tellement que je n’ai pas pu rester à la Plaza San Martin où des milliers d’argentins s’étaient donnés rendez vous : Arrivé à l’hôtel, j’avais fait la connaissance d’un Nord-Irlandais… Blond, yeux bleus et sosie d’un des joueurs allemands, nous avions décidé d’aller voir le match avec les Argentins, histoire de partager un événement peut être historique pour eux … Quelle belle mauvaise idée ! Mon compère du jour a dû se justifier une bonne vingtaine de fois qu’il n’était pas allemand et par association je devais faire de même deux fois sur trois ! Nous n’étions seulement que deux heures avant le match mais définitivement trop de personnes imbibées et vraiment trop agressives pour pouvoir rester devant l’écran géant ! Retour à l’hôtel pour être plus à l’aise !

Le lendemain fut plus calme : mais passé en majorité au commissariat ! Que d’histoires entendues ce jour, assez pour me dire que j’ai eu de la chance, c’est dire !

Les jours suivants, la tension retomba naturellement et j’ai pu profiter de la ville un peu plus grâce aux différents tours organisés par l’hôtel même si il a été compliqué jusqu’au bout de sortir l’appareil photo. Le tour de la ville en vélo est vraiment extra et on peut voir un maximum de choses d’autant plus que nous avons la chance d’avoir une météo vraiment clémente pour la saison. 

Mon collègue Nord-Irlandais et un autre « colocataire » Ecossais ont décidé de changer de quartier, histoire d’être plutôt dans celui où les activités nocturnes sont plus nombreuses et pour éviter de rentrer dans « notre » quartier de nuit (prendre le taxi à chaque fois nous a semblé une bonne idée !). Avant de partir, on avait décidé de se faire un petit apéro à la bière locale … Donc après bière – bière – bière – restaurant argentin (avec bière)- bière au pub - bière au pub - bière au pub, nous sommes rentrés à l’hôtel … où nous avons trouvé quatre australiens et une anglaise (elle n‘aurait pas dépareillé à Cannes celle la … Bref …) qui nous ont proposé de boire un dernier verre (je vous laisse imaginer le breuvage) … Ainsi après bière – bière – Taxi pour aller à Palermo avec la miss et le Nord-Irlandais – Boîte à Palermo dont vodka tonic – vodka tonic – retour en taxi avec la miss (non, il ne s’est rien passé), j’ai eu le droit d’aller me coucher vers 4 heures !

Bonne soirée mais les boîtes sont toutes les mêmes partout … Je me dis le lendemain que c’était sympa mais hors sujet par rapport à mon voyage, que je n’avais pas envie spécialement de ça à ce moment là … Mais vu que j’ai bien rigolé, la sensation de futilité s’envole assez rapidement (mais pas aussi vite que les vapeurs d’alcool !).

Je ne vais pas faire un cours d’histoire de l’Argentine mais celle ci a connu de nombreux tourments politiques puis économiques qui pourraient presque expliquer le comportement un peu froid, distant des Portenos (les habitants de Buenos Aires), je pourrais même dire qu’ils pourraient aisément concurrencer nos compatriotes parisiens haut la main … Non, pas de généralité, il y a des gens biens partout (ça, c’est pour le politiquement correct) mais forcé de constater que l’on ne monte pas à Paris pour faire le plein de sourires et d’optimisme (ça, c’est parce qu’il faut bien dire la vérité !).

Je profite des derniers jours pour faire la connaissance de deux Australiens qui ont remplacé mes « colocataires » … Encore très sympathiques, décidément je me dis que ces gens sont plein de « soleil » et que c’est vraiment agréable de les fréquenter (aurais je dû rester en Australie il y a quelques années ? … C’est une autre histoire…). Je reste sur mes gardes même lors des ultimes sorties et j’explique à mes camarades du jour à quel point il faut se méfier et avoir des yeux dans le dos.

Excès de paranoïa ? Peut être, rien ne se passa si ce n’est que nous avons croisé un monsieur avec sa femme vraisemblablement et un couple d’amis à eux. Des touristes à coups sûrs. C’est d’abord les tâches dans son dos puis l’odeur caractéristique qui me confirmèrent : l’oiseau géant argentin avait encore visé juste !

Echanges d’adresses email, préparation de mon itinéraire, tri et travail des photos, les choses s’accélèrent, je dois me rendre dans le sud de l’Argentine. C’est l‘esprit serein et  la sensation au final d’avoir plutôt bien profité de la capitale que je me sens de nouveau en confiance et me dis que la foudre tombe très rarement au même endroit. Je charge mes sacs : le gros derrière, le petit devant, sac plastique à la main (mon garde-manger), je dis au revoir à tout le staff de l’hôtel (que des filles) qui me souhaite une bonne route pour la suite du voyage, je n’ai plus qu’à faire le chemin inverse lors de mon arrivée …
Direction donc : le terminal de bus…
J’ai appelé un taxi … histoire d’être sûr.

PS : si, comme moi, tu aimes faire des petits calculs lorsque l’occasion s’y prête (avant j’étais comptable) alors …

Sachant qu’une bière locale fait 660ml, que je ne suis pas radin et j’ai donc offert à boire à la miss 4 fois (c’est une anglaise je le rappelle !) une quantité équivalente à un tiers d’une bouteille à chacune des fois et qu’un des australiens a renversé la moitié de ma dernière bouteille, quelle fut la quantité consommée de boisson lors de la fameuse soirée ? (pour rassurer tout le monde, je ne garantis pas le nombre de bouteilles qui apparaît dans le paragraphe concerné) 

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Buenos aires ....

7/20/2014

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Salut les Amis

Si il y a bien un nom de ville qui m’a toujours inspiré le voyage, la passion, la danse, la révolte même … C’est bien la capitale argentine.

Après avoir quitté Iguazu et ses magnifiques chutes d’eau, me voilà parti pour mon premier périple en bus (il y en aura bien d’autres ! C’est un moyen de locomotion très répandu en Amérique du sud, plus que le train, et bien moins coûteux que l’avion) : 18 heures ! Mais vraiment très confortable si l’on prend un ticket un peu plus cher… Ce que j’ai fait … Certains de mes amis me disent « précieux » par moment, je ne me suis pas gêné là … Première classe !

Fraichement descendu de celui ci (oui, oui c’est possible après un si long trajet de descendre « fraichement du bus »), direction le métro et quelques stations plus tard me voici à trois patés de maisons de l’hôtel. Chargé de mes sacs, j’en ai pour moins de dix minutes à traverser une large avenue, étonnement, complètement vide, La Avenida Indepedencia, nom auquel je lie de suite mon projet et mes sentiments actuels. Sourire en coin, je me lance … Nous sommes dimanche matin, 9h30, jour de finale de coupe du monde pour les Argentins… Trois ou quatre voitures croisent mon chemin, je n’y prête pas attention, mon hôtel n’étant plus qu’à 100 mètres dans la prochaine rue à gauche… L’une d’elle s’était arrêtée pourtant. Un gros « schplock » (ceci est un bruit que j’essaie de retranscrire) juste sur ma tête, je sens quelque chose de visqueux couler le long de ma nuque … Je me retourne d’un coup en levant la tête ne faisant pas attention à la personne qui me dépasse (nous l’appellerons Numéro 1). Première réaction : « Put### de bord## de mer##, je me suis fait chi# dessus » (oui, c’est globalement ce que j’ai dit) … Un homme et une femme, la cinquantaine, marchant dans la même direction que moi (num. 2 et 3) s’approchent, désolés, en montrant le toit de l’immeuble que je venais de passer, me confirmant qu’un oiseau (vraisemblablement énorme, vu la quantité reçue !) s’était bien fait plaisir sur ma personne et mes affaires.

Je décide de me mettre contre un mur et me retrouve dans l’obligation de poser mes sacs pour me nettoyer un peu. Num. 2 et 3 s’approchant avec des mouchoirs en me proposant de m’aider, je commençais à sentir le coup fourré … Mais le truc était vraiment bien fait : Num. 1 lui aussi s’approcha et empoigna direct mon sac (celui avec tout mon matériel) et commença à partir avec ! Ni une ni deux, je lui cours après pour lui arracher le sac et après lui avoir jeté un regard noir (note pour la suite : plutôt jeter le poing sur la tronche que le regard noir), il s'éclipsa.  Et c’est là où je perds « la partie » : num. 1, hors course car officiellement voleur à mes yeux, je reviens vers mon gros sac laissé à terre, au coté de Num. 2 et 3 qui, plutôt que partir avec celui ci, commencent à m’expliquer que ces choses aussi arrivent aux touristes comme moi et continuent à m’aider à me nettoyer. Numéro 4, un nouveau, s’approcha mouchoir à la main pour me le donner… Et là, c’est le flou, au lieu de suivre ma première impression, je me dis que le voleur est parti et que ces deux là me filent un coup de main pour de vrai, plus le mouchoir de num. 4, qui lui reste à distance pour finalement s’éloigner… Mais définitivement trop proches de moi, je décide de leur dire d’arrêter et que je me débrouillerai seul … Jusque là presque insistant, ils partent en deux secondes … Tout ce petit monde (1, 2, 3, 4) montant dans la même voiture, je réalise aussitôt que je me suis fait avoir de bout en bout. J’ouvre mon sac : plus de Kindle… En arrivant à l’hôtel, ce n’est qu’en allant prendre ma douche que je réalisais qu’ils avaient aussi pris mon téléphone.

J’ai pu sentir l’odeur de ce produit sur mes vêtements et sacs, même nettoyés, pendant trois jours …

Bienvenido a Buenos Aires 

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De Rio a Iguazu ...

7/17/2014

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Salut les Amis,

Boouuuh ... Je sais : un mois que je suis parti et qu'un seul article publié ... J'avoue que je ne suis pas fier ... Disons que je me mets au rythme sud américain pour me permettre une bonne intégration chez mes différents hôtes !
Depuis Rio, les jours ont défilé, les kilomètres aussi ... C'est depuis mon hôtel de Buenos Aires, dans le quartier de San Telmo que je termine cette semaine avant de repartir pour le Sud.
Donc quid depuis le Brésil ?
Je devais, pour respecter un peu mieux mon programme, quitter Copacabana avant les quarts de finale de la Coupe du Monde .... Je suis parti le jour de la première demi finale que j'ai vécu à mon escale de Sao Paulo sur la route d'Iguazu ... Gros coup de bambou sur la tête des amis brésiliens et c'est dans un étrange silence que j'ai pris mon second vol vers la dernière ville brésilienne avant de passer la frontière argentine, Foz de Iguazù ... Bienvenido en Argentina ! Et donc à Puerto Iguazu, le pendant argentin de Foz ... Là, par contre, ils avaient tous le sourire ... Allez savoir pourquoi :) ! Et le lendemain encore plus avec la qualification pour la finale : après avoir fait la connaissance de 3 australiens (Jason, Juan et Kurto), nous sommes allés voir le match dans le centre ville et dès la fin du match cela a été très bruyant et la bière a coulé à flots jusque tard dans la nuit !
C'est dans un état vaporeux le lendemain que j'ai attaqué ma visite des chutes d'eau ... Très impressionnant (je sais : je n'ai pas arrêté de le dire sur les vidéos !) ... Mais bon quand la nature veut vous en mettre plein les yeux, elle en a les moyens !
D'autant plus qu'une météo radieuse s'était invité à mon arrivée : 25 - 30 degrés ... pas mal pour un hiver ! Cette partie argentine permet de voir de grands panoramas des chutes grâce à différentes passerelles. A noter que des pluies torrentielles quelques semaines avant mon arrivée ont provoqué une montée des eaux. Ce qui a submergé puis emporté toute la partie au dessus des chutes. mais qui n'a pas été en soi très grave avec tout ce qu'il restait à faire.
Le 3ème jour, après quelques hésitations, j'ai décidé de retourner aux chutes ... partie brésilienne cette fois ... Aucun regret ou peut être juste le coût : au regard de la comparaison avec le coté argentin, où l'on peut passer une grosse demi journée voire une journée sur le site ... là en 1h30 c'était réglé ... Mais ne pas le faire serait une erreur, en effet c'est là où j'ai filmé mon passage sur les différentes passerelles (cf. Photos : Bonus 1 ). On se retrouve vraiment au coeur des chutes.
La contemplation de ce phénomène m'amène doucement vers un sentiment paradoxal : en plein émerveillement et ressentant une joie certaine dans mon projet, un constat ... je réalise que, ça y est, je visite un site ... seul ... Depuis Rio je n'avais fait que des activités en étant accompagné ... Là, l'exercice me pousse donc à me concentrer sur mes ressentiments et ce qu'il doit advenir. Je mets le paquet sur le fameux "profiter de l'instant présent", celui qui m'a fait défaut des milliers de fois ... Je me surprends à rester sur place, plusieurs minutes à regarder tout simplement le spectacle du lieu et à m'amuser de la réaction des gens autour de moi à la vue des chutes. Oui, c'est complètement anodin mais trop rare chez moi qui suis / étais plutôt : "Ok, c'est beau ... photo - ou pas - ... On se casse, il y a trop de monde !". Je prends tout cela comme "un bon point pour Lolo".
Mon retour à l'hôtel m'a permis de partager quelques bières ("encore !!!" ... Oui, oui ...) avec mon nouveau pote Kurto sur la terrasse et discuter un peu de cette journée puis de "notre monde" sous un beau ciel étoilé ...
Le lendemain, je prenais le bus pour Buenos Aires. 
Au revoir Puerto Iguazu.

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    Auteur

    Je m'appelle Laurent Santoro, 36 ans au moment où je créé ce site.. Loin d'être un aventurier, je cherche surtout un changement. 
    A cette fin, j'essaie de le faire pleinement : changement de métier, changement d'habitudes, et surtout changement de mon regard sur les autres et ... sur Le Monde.... Pour me faire une idée, je pars le découvrir..

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