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De San Pedro de Atacama au lac Titicaca …

9/6/2014

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Les heures de bus pour atteindre San Pedro ont été éprouvantes et j’ai besoin d’une nuit de douze heures pour m’en remettre. C’est donc « frais et dispo » que j’attaque ce séjour dans cette région désertique et hautes (les plateaux sont à environ quatre mille cinq cent mètres d’altitude). Les paysages sont une nouvelle fois à couper le souffle : lacs, volcans, déserts… Tout incite à l’émerveillement et c’est le cas !

Passés trois jours je décide de rejoindre la Bolivie par le biais d’une expédition en 4x4 à travers les hauts plateaux andins (solution qui m’évite un immense détour et qui me fera économiser une belle somme au final).  L’altitude fait des dégâts : trois des voyageurs d’un groupe (nous sommes une dizaine de groupe de cinq ou six personnes par véhicule) doivent rebrousser chemin, direction l’hôpital. Les nuits sont magnifiques, les étoiles brillent par milliers, la voie lactée est bien visible … et il fait moins dix degrés avec un vent de temps en temps qui fait ressentir des températures bien plus basses.

Le dernier jour de cette aventure se termine après une nuit dans un hôtel de sel dans le Salar d’Uyuni. Un immense ancien lac à sec avec ses îles et îlots qui donnent un paysage incroyable : plat jusqu’à l’horizon avec un ciel bleu et un sol blanc (dû au sel) d’une pureté qui oblige à porter en permanence des lunettes de soleil. Les rétines peuvent en prendre un sacré coup sinon !

La succession de tous ces paysages depuis des semaines me fait pousser des ailes et me donnent encore plus envie de découvrir de nouveaux lieux. L’arrivée dans la ville d’Uyuni ramène un peu les pieds sur terre, celle ci est entourée de déchets qui sont emportés par les vents et cela laisse une drôle d’impression. C’est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud et on peut comprendre que les boliviens aient d’autres pensées que la protection de l’environnement. Cela contraste forcément avec ma petite situation de privilégié occidental qui se pose plein de questions sur son bien être … J’ai honte sur ce point mais je m’attendais à ce genre de constat. Je n’avais pas besoin d’arriver en terre bolivienne pour comprendre les inégalités de ce monde mais c’est vrai que les voir donne une sérieuse envie de remettre sa vie en perspective…

Je quitte Uyuni le soir même. Direction La Paz. Le voyage en bus est infernal. Onze heures de trajet dans un véhicule sans amortisseur sur des routes en terre empêchent forcément de dormir et j’arrive dans la capitale le dos bien endolori et dans un état plutôt vaseux … Je ne me plains pas du tout, cela fait parti du voyage. Encore une fois, j’ai été prévenu de la dangerosité de cette ville et encore un fois je suis plutôt satisfait de mon séjour. Je ne reste pas longtemps : deux jours me suffisent et je sais déjà que je n’irai pas dans la capitale péruvienne, mon prochain pays car je n’en ai pas l’envie tout simplement. Je prends un nouveau bus direction la frontière naturelle avec le Pérou, le lac Titicaca. La ville située à son bord, coté bolivien, s’appelle Copacabana, comme la plage brésilienne. Pas spécialement accueillante, elle a le mérite de proposer plusieurs hôtels avec des chambres spacieuses et me permet de penser à la suite de mon voyage. Je décide de planifier une journée sur l’île du soleil où des vestiges incas m’attendent et qui seront une bonne introduction avant ma prochaine étape de l’autre coté du lac, la ville de Puno, au Pérou donc. 



Suerte !

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l'ile de paques

9/1/2014

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Epoustouflant ! J’ai cherché mais je n’ai pas trouvé de défaut à mon petit séjour sur l’île de Pâques… Tout a été parfait : l’hôtel dont le propriétaire, Matthia, a été extra, je me suis senti plus un invité qu’un client, les rencontres où on se regardait tous en comprenant la chance que l’on avait d’être là, l’île en elle même, terre volcanique qui a rendu la terre très fertile et dont seuls les vents océaniques perturbent l’agriculture locale. Et bien sûr les Moais : ces sculptures de pierre qui témoignent d’un passé douloureux tourné vers des croyances prophétiques.

Faire le tour de l’île a été géniale et je suis encore, bien des jours après, en train de surfer sur une vague de joie qui j’espère durera le plus longtemps possible.

Comme un enfant qui découvre de nouveaux jeux, je suis dans un état d’enthousiasme qui ne fait que me confirmer ô combien ma décision a été bonne.

J‘ai fait le choix de partir entre juillet et août 2013 à un moment où je trouvais que ma vie tournait en rond et manquait cruellement de sens. Je me suis projeté dix ans plus tard et l’idée d’être dans la même situation avec un salaire à peine révisé m’a incité à une réflexion profonde.

Je n’ai pas fait une croix sur une vie de famille « normale ». Loin de là, c’est même l’inverse, mais ce n’était pas / plus le moment, j’avais un grand besoin de retrouver cette flamme que j’ai eu pendant toute mon adolescence et mon début de vie d’adulte. Je ne comprends que assez peu finalement comment celle ci s’est peu à peu éteinte, comment je me suis laissé aller à des tourments qui n’en étaient pas. Je n’acceptais pas ma vie et j’en ai voulu beaucoup aux autres sans raison. Je me suis servi de mes proches comme exutoire plutôt qu’aller chercher les réponses en moi. Je considère avoir fait un bon bout de chemin qui a commencé bien avant le voyage et je retrouve enfin de vieux automatismes : je fais ce que je veux. Les contraintes, oui, mais celles que je m’impose et non celles de mon entourage qui m’ont tant pesées.

Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait après ce voyage… J’ai un plan qui m’amène jusqu’en Inde l’année prochaine et mon retour programmé en France sera un nouveau départ avec certainement quelques tracas  surmontables et momentanés. Je sens irrémédiablement chaque jour une prise de hauteur sur ce qu’est et a été ma vie et franchement je ne suis pas trop peu fier du chemin parcouru. Disons que ce n’est pas une autoroute bien droite et sans péage mais plutôt une succession de lacets avec quelques sections en travaux qui m’ont obligées à m’arrêter certaines fois.

Le retour vers le continent est plus rapide que l’aller (j’ai dormi les trois quarts du vol !) et je reviens quelques jours à Santiago ce qui me permet de faire un crochet vers Valparaiso, un nom qui m’inspire depuis longtemps (comme Ushuaia, Vladivostok, Katmandou , Alice Springs et bien d’autres …). Mon parcours à travers le Chili continue et je décide d’aller en bus à San Pedro de Atacama, région désertique du nord du pays … vingt cinq heures de bus m’attendent …


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santiago

8/31/2014

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L’arrivée à Santiago est … folklorique.

Il est deux heures et demi du matin, j’avais décidé de rester à l’aéroport jusqu’au matin pour économiser une nuit d’hôtel. Je me suis retrouvé à coté de deux bons ronfleurs … Vers les sept heures et après quarante cinq minutes de sommeil rassérénant (ironie quand tu nous tiens …), le zombie que j’étais devenu se promena dans le terminal afin d’aller prendre un café et patienter pour mon transfert. Transfert conseillé par le centre d’information pour éviter les dangers du bus (agression, pickpocket …) … Sympa l’accueil !

Arrivé à l’hôtel, rebelote : « laissez tout dans votre consigne : passeport, argent, téléphone, appareil photo … » … Euh … C’est Santiago ou Bagdad ? C’est donc bien prévenu que je m’aventurais en ville, la boule au ventre, la main dans la poche fermement agrippée à mon couteau suisse. Regard de tueur avec ma barbe naissante,  j’essayais de paraître pour un tchétchène en soif d’indépendance en plein Moscou … Bon d ‘accord j’en rajoute un peu … mais ce n’était pas très agréable de sortir sur ces bases.

J’achète mon billet d’avion pour l’île de Pâques (enfin je fais acheter, merci Seb en passant), un peu de matériel photo et retourne à l’hôtel en ne planifiant que le tour en groupe pour visiter Santiago, histoire d’être plus à l’aise. Au final la capitale aura été encore un bon moment où j’ai la chance de rencontrer Imma, espagnole qui m’invite à partager un dîner avec un couple de chiliens adorables qui nous font découvrir plusieurs facettes de leur pays et qui nous soumettent plusieurs endroits à voir et inconnus de la plupart des touristes (rajoutés sur la liste des choses à faire / voir).

Arrive le lundi dix huit Août, je repars vers l’aéroport pour une destination qui me fscine depuis toujours. Les colosses de pierre m’attendent, je suis un peu dans un état second, je vais m’envoler vers l’île de Pâques.   


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Vers le nord ...

8/31/2014

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Salut les Amis,

Paradoxal. Le temps avance tranquillement : je suis parti il y a à peine plus de deux mois et demi (j’ai l’impression que cela fait six !) et les kilomètres et les paysages donc, eux, défilent à toute vitesse.

Ajoutez à cela le fait de ne plus avoir eu pendant quelques temps ni heure ni date ni réveil (téléphone volé), et vous avez un bref aperçu du couloir spatio temporel dans lequel je me trouve ! Certains diront : « il est temps que tu te fasses au décalage horaire... » … Oui, peut être !

Beaucoup d’étapes de transition depuis mais tout d’abord El Calafate : petite ville aux pieds des Andes en Patagonie argentine. J’ai encore eu la chance d’avoir une météo très clémente pour la saison. Ce qui m’a permis d’admirer le fameux Perito Moreno, glacier immense, le seul au monde qui continue « d’avancer ». Impressionnant et captivant, on reste volontiers plusieurs heures à essayer de voir les chutes des morceaux de la façade. Je fais plusieurs rencontres bien sympathiques pendant ce séjour qui me permettent de modifier plus habilement la suite de mon voyage (de bons conseils donc !).

Ces rencontres justement me font penser à toutes ces fois où l’on m’a posé ces questions avant mon départ sur le fait de partir seul… On l’est très peu en fait. Pour ceux qui me connaissent bien, j’ai toujours été plutôt grand timide … Le pire des défauts dans notre société actuelle où le charisme est un maître mot et le « savoir-communiquer », l’atout majeur. J’ai une grosse trouille irrationnelle à l’idée de m’exprimer en public et un sentiment de malaise dès que je me retrouve avec un peu trop de monde. Je n’ai pas peur de la foule… C’est autre chose. C’est plutôt à cause de cette question qui m’a pourrie la vie trop longtemps : « que vont ils penser de moi ?» … Tout tourne autour de ça et c’est un des grands points de rupture que je cherche avec ma vie d’avant. Bien sûr, je ne vais pas devenir Bernard Tapie ou Fabrice Lucchini lors de ces quelques mois à l’étranger mais le fait de partir seul (voilà je reviens vers le sujet de départ) était aussi pour moi une mise en action pour m’ouvrir aux autres plus systématiquement et sans me poser de questions. Provoquer le contact et voir ce qu’il se passe.
Je suis très satisfait à vrai dire de ce que je fais ici et là. J’ai eu quelques beaux flops bien sûr (tous les gens ne sont pas disposés à discuter tout le temps) mais incomparable avec les rencontres riches que j’ai pu faire. J’ai déjà fait plus de rencontres en deux mois et demi que lors de mon voyage de onze mois en Australie et cela malgré les barrières de la langue. J’ai rencontré beaucoup d’anglo-saxons de fait (je me débrouille plutôt bien en anglais) mais aussi beaucoup de sud américains avec un mélange d’espagnol et d’anglais (spanglish en anglais !) pour les hispanophones. C’est avec les brésiliens que c’est le plus drôle où un mélange de langage des signes et de toutes les langues est nécessaire pour se comprendre, mais avec leurs grands sourires (encore des gens plein de soleil) c’est vraiment agréable et ça finit souvent en apéro !

Tout cela pour dire que l’on est seul lorsque l’on désire l’être ou lorsque l’on se retrouve sur certaines étapes imprévues (comme à Rio Gallegos en Argentine pour moi) où peu de monde s’arrête.

Un détail assez important que je ressentais depuis un petit moment déjà et qui se confirme de plus en plus : je suis beaucoup plus l’aise (moins timide) lorsque je parle anglais avec des étrangers autour de moi qu’avec les français… Je trouve cela vraiment étonnant. Cela me fait penser aux canadiens qui ont un fort accent quand ils parlent français et dont on perçoit très peu la différence avec les américains lorsqu’ils parlent anglais … (Fallait la trouver cette comparaison quand même !).
Je parle là de, presque, un changement de personnalité, cela me surprend moi même.
Peut être le fait d’être plus concentré sur ce que je dois dire et comprendre plutôt que me poser des questions sur ce que untel pense de moi … à creuser !

Revenons à nos lamas (il y en a plus ici que de moutons). Je passe une très bonne semaine pour terminer ma visite de la Patagonie. Un tout petit regret pour El Chalten car le mauvais temps a empêché de profiter de la beauté du site (le Mont Fitz Roy en particulier). Ca sera une prochaine fois pour cette excursion.

Je retourne vers Puerto Natales et Punta Arenas au Chili afin de prendre un vol vers Santiago, la capitale. Je fais un bout de chemin avec Gabrielle, une canadienne et profite de ces derniers jours dans le sud du continent pour flâner un peu en me demandant si et quand je reviendrai dans cette région magnifique.

Hasta luego …


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D'ushuaia a El Calafate ...

8/7/2014

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Salut les Amis,

Les premiers pas dans cette ville au nom évocateur sont consacrés aux quais au bord du canal Beagle. Le cliché obligatoire auprès du fameux panneau de la ville d’Ushuaïa pris, je me balade une partie de la matinée dans le bas de la ville et profite d’une magnifique journée pour contempler les alentours : des montagnes enneigées partout, c’est splendide. La vue de la montagne où se trouve le glacier m’appelle ! Il est presque treize heures, c’est une randonnée de cinq heures… cela veut dire que je peux revenir juste avant la nuit ! (la suite, vous l’avez peut être déjà vu sur la vidéo !).

Du fait de mon petit retard de vingt quatre heures, j’ai modifié et condensé mon planning car après le glacier Martial, il y a l’attraction principale : le Parc National de la Terre de Feu. C’est la basse saison, les sentiers pédestres en altitude sont fermés, ce qui représente cinquante pour cent des randonnées. La météo est un peu mauvaise, il neige et pas un coin de ciel bleu à l’horizon si ce n’est une petite demi heure en fin de matinée. Mes compagnons du jour : James l’américain et Claudio l‘italien. Nous partons, motivés pour réaliser le maximum de marche possible. Autour de treize kilomètres au total ! Après tout cela, le petit café au coin du feu dans la seule auberge restée ouverte dans le parc est bien mérité et apprécié. Je suis satisfait des clichés de la journée : malgré le temps grisâtre, je pense avoir fait de bons choix de composition et je sens même des progrès dans ma manière d’aborder mes séances… Bien positif tout cela, mais la nature me donne un sacré coup de main avec ce qu’elle nous offre comme spectacle ! Nous avons même droit à la rencontre avec un renard magnifique qui prend la pose juste devant nous sur notre chemin de retour…

Ce n’est que le début de mes découvertes dans ce projet et je suis déjà bien gâté ! J’imagine la suite et me dis qu’il faut que je me prépare à faire le plein d’émotions dans les semaines qui vont suivre : je ne veux surtout pas me lasser de cela ! Cela paraît étrange mais la routine se cache partout même dans ce que je vis. Du moins une forme de routine que je vais ressentir plus tard je pense à un moment ou à un autre. J’ai mon expérience australienne en tête (onze mois à faire le tour du pays-continent) et je ne veux surtout pas revivre ces instants de lassitude très mal venus pendant ce voyage. En exagérant à peine, je pouvais faire la tronche parce que mon cappuccino était raté alors que j’étais dans un des plus beaux endroits du monde, tout n’était pas parfait alors ça n’allait pas … J’étais bien nul (pour ne pas dire autre chose !) … Je profite de ce voyage pour ne plus commettre ces erreurs que j’ai appris / apprends à gérer : j'e (re)découvre la Loi de Pareto (les 80-20). Je trouve le principe génial et tellement simple : un ressort puissant, empirique, pour traquer la routine, la lassitude et apprécier le moment présent pour ce qu’il est et ne plus être déçu par ce qu’on s’imaginait… Et applicable pour tout ou presque … Des personnes sont douées pour cela naturellement, je ne le suis pas mais cela se travaille, c'est la bonne nouvelle.


Je passe ma dernière soirée « seul » à observer les autres personnes de l’hôtel dîner entre eux : que des hispanophones ! La barrière de la langue est bien là : je comprends ce qu’on me dit en général mais là cela va trop vite et je ne sais pas si c’est l’accent ou un espèce d’argot mais c’est incompréhensible … Quelques sourires échangés avec une très jolie colombienne et je vais me coucher … Lever prévu à quatre heures pour aller un peu plus à l’ouest : Punta Arenas.

Le problème avec les nuits courtes c’est qu’on est tellement stressé de ne pas  se lever qu’on dort très peu et mal au final… C’est donc les poches sous les yeux, que dis je … les sacs de couchage que j’embarque mes vingt cinq kilos de bagages en essayant de ne pas réveiller mes voisins de chambre. Je pars comme je suis arrivé : il fait nuit et froid. Changement de bus prévu deux heures trente plus tard à Rio Grande qui passent très vite : j’ai dormi tout le trajet. Je retrouve là Ashley, une américaine croisée à l’hôtel à Ushuaïa et nous faisons plus ample connaissance. Nous passons la frontière chilienne, nous allons par coïncidence à la même chambre d’hôtes et nous allons nous suivre pendant quelques temps. On visite Punta Arenas où je décide de reprendre un téléphone et une liseuse électronique au duty free. Mon but est d’atteindre El Calafate où j’ai déjà réservé mon hôtel depuis Buenos Aires, je quitte donc la ville dès le lendemain pour une nouvelle étape rapide à Puerto Natales… Là, les choses se compliquent : le mauvais temps puis des grèves en Argentine m’obligent à décaler mon programme. De vingt heures, je dois rester cinq jours sur place ! Mais l’hôtel est charmant, cosy, ambiance chalet, je le conseille à Ashley qui m’y rejoindra plus tard.

Je profite de cette halte forcée pour aller au Parc National de Torre del Paine. Grandiose, une météo un peu mauvaise au début laissera la place dans l’après midi à de magnifiques éclaircies qui nous permettrons d’observer les fameux pics. Cela me rappelle Uluru, j’en profite au maximum. Je fais la connaissance pendant ce tour d’Anna, charmante russe, grande voyageuse, et de Sumer, un australien encore ! On abuse de la gentillesse de notre guide pour faire arrêter notre minibus dans des endroits non prévus pour faire un maximum de photos. Le soir, nous dînons dans un excellent restaurant (premier bon repas depuis un bon petit moment) où nous nous racontons nos diverses expériences de voyages… Passionnant tout cela ! On se donne rendez vous à Perth, Moscou et … Cannes pour se revoir un jour !

Les jours qui suivent sont plus calmes. Les sorties sont, malgré un euro fort ici, coûteuses à la longue, mon budget ne pourra pas suivre le rythme... Jusqu'ici, j'ai réussi à visiter tout ce que je voulais mais le temps des choix difficiles arrive (renoncer à certains sites...). Je quitte Puerto Natales en envisageant de revenir en été dans cette région.

Un dernier bout de chemin avec Ashley et j’arrive enfin à El Calafate, ma dernière étape en Argentine avant de revenir au Chili.

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En route vers le sud ...

8/6/2014

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Salut les Amis,

Près de trois mille kilomètres me séparent de la capitale de ma prochaine destination, Ushuaïa (prononcé « Ussu-aya » ici). Je ne voulais pas prendre l’avion pour diverses raisons : d’abord financière mais surtout parce que je n’aimais pas l’impression de traverser le pays à toute allure sans voir un peu les paysages. Je voulais m’imprégner un peu de la vie des locaux et les voyages en bus en font partie pleinement. Renseignements pris, il fallait plus de quarante heures pour atteindre mon but … J’ai donc décidé d’une halte à mi chemin à Puerto Madryn. Destination conseillée par des compagnons d’infortune américains rencontrés à Buenos Aires … Bien m’en a pris : à peine arrivé en ville, les sacs jetés sur le lit, j’attrape mon appareil et tente ma chance vers la plage pour tenter de voir quelque chose. Au loin, de grandes masses s’éjectent de l’eau à plusieurs reprises, un peu partout ! Je commence à accélérer sur le quai, plusieurs personnes au fond semble regarder juste par dessus la rambarde… Arrivé à leur hauteur, pas de doute, les regards amusés et les cris des enfants me confirment que je n’aurais pas à attendre une excursion le lendemain pour contempler le spectacle : Une baleine et son « petit » remontent le quai vers le large à faible allure. Sourire figé, je m’empresse de faire comme tout le monde : remonter le quai en même temps que les mastodontes. Scène très amusante où une quarantaine de personnes courent en groupe en alternant regards vers la mer puis vers leurs pas tout en pointant leurs appareils photos pour ne rien rater du spectacle (la scène en accéléré rappellerait du Benny Hill). Les trois jours passés ici me font le plus grand bien : j’aime l’inattendu donc là je suis bien servi ! Cette petite station balnéaire, bondée en été, a été une rafraichissante étape (sens propre et figuré : le thermomètre ne cesse de baisser !). La vue des animaux dans leur environnement naturel me plait définitivement beaucoup … Héritage familial !

Je reprends la route pour le sud. Deux bus sont au programme : une première étape vers Rio Gallegos, dix huit heures prévues puis une deuxième vers ma destination finale de près de onze heures … Il faut s’habituer au rythme sud américain : le premier bus arrive avec quatre heures de retard me faisant rater le deuxième et m’obligeant à rester une nuit dans cette ville un peu tristounette de Rio Gallegos, ville étape ou plutôt carrefour de nombreuses destinations pour se rendre dans différentes zones de Patagonie. C’est dans un grand hôtel bien équipé mais à l’image de la ville que je me retrouve : trois clients dont moi… Là, cette petite voix intérieure qui se manifeste : « purée, tu l’as voulu et bien voilà–voilà : ta chère petite solitude te rattrape !». Pas de plainte ici, juste un constat. Je me rappelle à cet instant d’une discussion avec une française rencontrée quelques jours auparavant qui voyageait seule elle aussi. En parlant de nos aventures respectives, j’ai avancé un des arguments de la mienne : prendre à la gorge ce sentiment et lui montrer de quoi j’étais fait … En gros : « C’est qui le patron ?! »… Une température négative à l’extérieur mais un sauna dans la chambre ! Le chauffage au sol est brûlant et m’oblige à dormir la fenêtre ouverte … Mais la nuit s’avéra de tout repos !

Le lendemain matin, le bus devant m’amener à Ushuaïa est resté bloqué la veille lors de son retour vers la gare et un nouveau retard de quatre heures est annoncé … Pas la patience cette fois, je vois un bus d’une autre compagnie s’apprêtant à partir et je m’empresse de prendre un billet pour celui ci … Lui faisant prendre au passage un bon quart d’heure de retard … Mais là, ce n’est pas grave vu que c’est pour moi !

Le voyage se passe très bien au milieu d’argentins « du cru » qui me font passer un bon moment même si je comprends très peu ce qu’ils disent. L’ambiance est au Maté, boisson nationale, infusion amère, répandue absolument partout en Argentine. Il faut passer la frontière chilienne deux fois (entrée puis sortie du pays), et prendre un ferry avec le bus pour atteindre la Terre de Feu. Le décor est splendide et conforme à mes attentes : de grandes plaines enneigées où la steppe tente de résister au souffle du vent glacial.

Nous arrivons vers 22 heures à Ushuaïa. J’ai des papillons dans le ventre, la même sensation que lorsque j’avais atteint Alice Springs en Australie, une forme d’accomplissement, un prémisse tout du moins.

Nous sortons du bus près des quais : nuit noire, les pieds dans la neige, le vent bien froid qui fait rougir les joues et gercer les lèvres, je n’ai plus qu’à trouver mon hôtel dont j’ai une mauvaise adresse... C’est génial : l’aventure continue ! 


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buenos aires ... suite

7/26/2014

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Parce que bien sûr il n’y a pas eu que cela à B.A. ! Les premiers jours, j’ai ressenti une atmosphère particulière : arriver le jour de la finale de la coupe du monde dans le pays qui la joue, c’est chaud … Tellement que je n’ai pas pu rester à la Plaza San Martin où des milliers d’argentins s’étaient donnés rendez vous : Arrivé à l’hôtel, j’avais fait la connaissance d’un Nord-Irlandais… Blond, yeux bleus et sosie d’un des joueurs allemands, nous avions décidé d’aller voir le match avec les Argentins, histoire de partager un événement peut être historique pour eux … Quelle belle mauvaise idée ! Mon compère du jour a dû se justifier une bonne vingtaine de fois qu’il n’était pas allemand et par association je devais faire de même deux fois sur trois ! Nous n’étions seulement que deux heures avant le match mais définitivement trop de personnes imbibées et vraiment trop agressives pour pouvoir rester devant l’écran géant ! Retour à l’hôtel pour être plus à l’aise !

Le lendemain fut plus calme : mais passé en majorité au commissariat ! Que d’histoires entendues ce jour, assez pour me dire que j’ai eu de la chance, c’est dire !

Les jours suivants, la tension retomba naturellement et j’ai pu profiter de la ville un peu plus grâce aux différents tours organisés par l’hôtel même si il a été compliqué jusqu’au bout de sortir l’appareil photo. Le tour de la ville en vélo est vraiment extra et on peut voir un maximum de choses d’autant plus que nous avons la chance d’avoir une météo vraiment clémente pour la saison. 

Mon collègue Nord-Irlandais et un autre « colocataire » Ecossais ont décidé de changer de quartier, histoire d’être plutôt dans celui où les activités nocturnes sont plus nombreuses et pour éviter de rentrer dans « notre » quartier de nuit (prendre le taxi à chaque fois nous a semblé une bonne idée !). Avant de partir, on avait décidé de se faire un petit apéro à la bière locale … Donc après bière – bière – bière – restaurant argentin (avec bière)- bière au pub - bière au pub - bière au pub, nous sommes rentrés à l’hôtel … où nous avons trouvé quatre australiens et une anglaise (elle n‘aurait pas dépareillé à Cannes celle la … Bref …) qui nous ont proposé de boire un dernier verre (je vous laisse imaginer le breuvage) … Ainsi après bière – bière – Taxi pour aller à Palermo avec la miss et le Nord-Irlandais – Boîte à Palermo dont vodka tonic – vodka tonic – retour en taxi avec la miss (non, il ne s’est rien passé), j’ai eu le droit d’aller me coucher vers 4 heures !

Bonne soirée mais les boîtes sont toutes les mêmes partout … Je me dis le lendemain que c’était sympa mais hors sujet par rapport à mon voyage, que je n’avais pas envie spécialement de ça à ce moment là … Mais vu que j’ai bien rigolé, la sensation de futilité s’envole assez rapidement (mais pas aussi vite que les vapeurs d’alcool !).

Je ne vais pas faire un cours d’histoire de l’Argentine mais celle ci a connu de nombreux tourments politiques puis économiques qui pourraient presque expliquer le comportement un peu froid, distant des Portenos (les habitants de Buenos Aires), je pourrais même dire qu’ils pourraient aisément concurrencer nos compatriotes parisiens haut la main … Non, pas de généralité, il y a des gens biens partout (ça, c’est pour le politiquement correct) mais forcé de constater que l’on ne monte pas à Paris pour faire le plein de sourires et d’optimisme (ça, c’est parce qu’il faut bien dire la vérité !).

Je profite des derniers jours pour faire la connaissance de deux Australiens qui ont remplacé mes « colocataires » … Encore très sympathiques, décidément je me dis que ces gens sont plein de « soleil » et que c’est vraiment agréable de les fréquenter (aurais je dû rester en Australie il y a quelques années ? … C’est une autre histoire…). Je reste sur mes gardes même lors des ultimes sorties et j’explique à mes camarades du jour à quel point il faut se méfier et avoir des yeux dans le dos.

Excès de paranoïa ? Peut être, rien ne se passa si ce n’est que nous avons croisé un monsieur avec sa femme vraisemblablement et un couple d’amis à eux. Des touristes à coups sûrs. C’est d’abord les tâches dans son dos puis l’odeur caractéristique qui me confirmèrent : l’oiseau géant argentin avait encore visé juste !

Echanges d’adresses email, préparation de mon itinéraire, tri et travail des photos, les choses s’accélèrent, je dois me rendre dans le sud de l’Argentine. C’est l‘esprit serein et  la sensation au final d’avoir plutôt bien profité de la capitale que je me sens de nouveau en confiance et me dis que la foudre tombe très rarement au même endroit. Je charge mes sacs : le gros derrière, le petit devant, sac plastique à la main (mon garde-manger), je dis au revoir à tout le staff de l’hôtel (que des filles) qui me souhaite une bonne route pour la suite du voyage, je n’ai plus qu’à faire le chemin inverse lors de mon arrivée …
Direction donc : le terminal de bus…
J’ai appelé un taxi … histoire d’être sûr.

PS : si, comme moi, tu aimes faire des petits calculs lorsque l’occasion s’y prête (avant j’étais comptable) alors …

Sachant qu’une bière locale fait 660ml, que je ne suis pas radin et j’ai donc offert à boire à la miss 4 fois (c’est une anglaise je le rappelle !) une quantité équivalente à un tiers d’une bouteille à chacune des fois et qu’un des australiens a renversé la moitié de ma dernière bouteille, quelle fut la quantité consommée de boisson lors de la fameuse soirée ? (pour rassurer tout le monde, je ne garantis pas le nombre de bouteilles qui apparaît dans le paragraphe concerné) 

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Buenos aires ....

7/20/2014

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Salut les Amis

Si il y a bien un nom de ville qui m’a toujours inspiré le voyage, la passion, la danse, la révolte même … C’est bien la capitale argentine.

Après avoir quitté Iguazu et ses magnifiques chutes d’eau, me voilà parti pour mon premier périple en bus (il y en aura bien d’autres ! C’est un moyen de locomotion très répandu en Amérique du sud, plus que le train, et bien moins coûteux que l’avion) : 18 heures ! Mais vraiment très confortable si l’on prend un ticket un peu plus cher… Ce que j’ai fait … Certains de mes amis me disent « précieux » par moment, je ne me suis pas gêné là … Première classe !

Fraichement descendu de celui ci (oui, oui c’est possible après un si long trajet de descendre « fraichement du bus »), direction le métro et quelques stations plus tard me voici à trois patés de maisons de l’hôtel. Chargé de mes sacs, j’en ai pour moins de dix minutes à traverser une large avenue, étonnement, complètement vide, La Avenida Indepedencia, nom auquel je lie de suite mon projet et mes sentiments actuels. Sourire en coin, je me lance … Nous sommes dimanche matin, 9h30, jour de finale de coupe du monde pour les Argentins… Trois ou quatre voitures croisent mon chemin, je n’y prête pas attention, mon hôtel n’étant plus qu’à 100 mètres dans la prochaine rue à gauche… L’une d’elle s’était arrêtée pourtant. Un gros « schplock » (ceci est un bruit que j’essaie de retranscrire) juste sur ma tête, je sens quelque chose de visqueux couler le long de ma nuque … Je me retourne d’un coup en levant la tête ne faisant pas attention à la personne qui me dépasse (nous l’appellerons Numéro 1). Première réaction : « Put### de bord## de mer##, je me suis fait chi# dessus » (oui, c’est globalement ce que j’ai dit) … Un homme et une femme, la cinquantaine, marchant dans la même direction que moi (num. 2 et 3) s’approchent, désolés, en montrant le toit de l’immeuble que je venais de passer, me confirmant qu’un oiseau (vraisemblablement énorme, vu la quantité reçue !) s’était bien fait plaisir sur ma personne et mes affaires.

Je décide de me mettre contre un mur et me retrouve dans l’obligation de poser mes sacs pour me nettoyer un peu. Num. 2 et 3 s’approchant avec des mouchoirs en me proposant de m’aider, je commençais à sentir le coup fourré … Mais le truc était vraiment bien fait : Num. 1 lui aussi s’approcha et empoigna direct mon sac (celui avec tout mon matériel) et commença à partir avec ! Ni une ni deux, je lui cours après pour lui arracher le sac et après lui avoir jeté un regard noir (note pour la suite : plutôt jeter le poing sur la tronche que le regard noir), il s'éclipsa.  Et c’est là où je perds « la partie » : num. 1, hors course car officiellement voleur à mes yeux, je reviens vers mon gros sac laissé à terre, au coté de Num. 2 et 3 qui, plutôt que partir avec celui ci, commencent à m’expliquer que ces choses aussi arrivent aux touristes comme moi et continuent à m’aider à me nettoyer. Numéro 4, un nouveau, s’approcha mouchoir à la main pour me le donner… Et là, c’est le flou, au lieu de suivre ma première impression, je me dis que le voleur est parti et que ces deux là me filent un coup de main pour de vrai, plus le mouchoir de num. 4, qui lui reste à distance pour finalement s’éloigner… Mais définitivement trop proches de moi, je décide de leur dire d’arrêter et que je me débrouillerai seul … Jusque là presque insistant, ils partent en deux secondes … Tout ce petit monde (1, 2, 3, 4) montant dans la même voiture, je réalise aussitôt que je me suis fait avoir de bout en bout. J’ouvre mon sac : plus de Kindle… En arrivant à l’hôtel, ce n’est qu’en allant prendre ma douche que je réalisais qu’ils avaient aussi pris mon téléphone.

J’ai pu sentir l’odeur de ce produit sur mes vêtements et sacs, même nettoyés, pendant trois jours …

Bienvenido a Buenos Aires 

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De Rio a Iguazu ...

7/17/2014

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Salut les Amis,

Boouuuh ... Je sais : un mois que je suis parti et qu'un seul article publié ... J'avoue que je ne suis pas fier ... Disons que je me mets au rythme sud américain pour me permettre une bonne intégration chez mes différents hôtes !
Depuis Rio, les jours ont défilé, les kilomètres aussi ... C'est depuis mon hôtel de Buenos Aires, dans le quartier de San Telmo que je termine cette semaine avant de repartir pour le Sud.
Donc quid depuis le Brésil ?
Je devais, pour respecter un peu mieux mon programme, quitter Copacabana avant les quarts de finale de la Coupe du Monde .... Je suis parti le jour de la première demi finale que j'ai vécu à mon escale de Sao Paulo sur la route d'Iguazu ... Gros coup de bambou sur la tête des amis brésiliens et c'est dans un étrange silence que j'ai pris mon second vol vers la dernière ville brésilienne avant de passer la frontière argentine, Foz de Iguazù ... Bienvenido en Argentina ! Et donc à Puerto Iguazu, le pendant argentin de Foz ... Là, par contre, ils avaient tous le sourire ... Allez savoir pourquoi :) ! Et le lendemain encore plus avec la qualification pour la finale : après avoir fait la connaissance de 3 australiens (Jason, Juan et Kurto), nous sommes allés voir le match dans le centre ville et dès la fin du match cela a été très bruyant et la bière a coulé à flots jusque tard dans la nuit !
C'est dans un état vaporeux le lendemain que j'ai attaqué ma visite des chutes d'eau ... Très impressionnant (je sais : je n'ai pas arrêté de le dire sur les vidéos !) ... Mais bon quand la nature veut vous en mettre plein les yeux, elle en a les moyens !
D'autant plus qu'une météo radieuse s'était invité à mon arrivée : 25 - 30 degrés ... pas mal pour un hiver ! Cette partie argentine permet de voir de grands panoramas des chutes grâce à différentes passerelles. A noter que des pluies torrentielles quelques semaines avant mon arrivée ont provoqué une montée des eaux. Ce qui a submergé puis emporté toute la partie au dessus des chutes. mais qui n'a pas été en soi très grave avec tout ce qu'il restait à faire.
Le 3ème jour, après quelques hésitations, j'ai décidé de retourner aux chutes ... partie brésilienne cette fois ... Aucun regret ou peut être juste le coût : au regard de la comparaison avec le coté argentin, où l'on peut passer une grosse demi journée voire une journée sur le site ... là en 1h30 c'était réglé ... Mais ne pas le faire serait une erreur, en effet c'est là où j'ai filmé mon passage sur les différentes passerelles (cf. Photos : Bonus 1 ). On se retrouve vraiment au coeur des chutes.
La contemplation de ce phénomène m'amène doucement vers un sentiment paradoxal : en plein émerveillement et ressentant une joie certaine dans mon projet, un constat ... je réalise que, ça y est, je visite un site ... seul ... Depuis Rio je n'avais fait que des activités en étant accompagné ... Là, l'exercice me pousse donc à me concentrer sur mes ressentiments et ce qu'il doit advenir. Je mets le paquet sur le fameux "profiter de l'instant présent", celui qui m'a fait défaut des milliers de fois ... Je me surprends à rester sur place, plusieurs minutes à regarder tout simplement le spectacle du lieu et à m'amuser de la réaction des gens autour de moi à la vue des chutes. Oui, c'est complètement anodin mais trop rare chez moi qui suis / étais plutôt : "Ok, c'est beau ... photo - ou pas - ... On se casse, il y a trop de monde !". Je prends tout cela comme "un bon point pour Lolo".
Mon retour à l'hôtel m'a permis de partager quelques bières ("encore !!!" ... Oui, oui ...) avec mon nouveau pote Kurto sur la terrasse et discuter un peu de cette journée puis de "notre monde" sous un beau ciel étoilé ...
Le lendemain, je prenais le bus pour Buenos Aires. 
Au revoir Puerto Iguazu.

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Rio ...

6/30/2014

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Salut Les Amis,

Désolé donc pour le retard à l'allumage mais une grippe d'entrée du voyage bien corsée cela bouleverse un peu les plans ... quatre jours dans le cirage... Bon, on ne va pas se le cacher non plus, être parmi un groupe de joyeux lurons à Rio ne laisse pas beaucoup de temps non plus !
Sinon petit point timing à expédier , j'essaierais de poster tous les dix jours afin de me laisser un peu de temps de refaire du "stock" de photos !

Rio donc :
On a la chance de connaître Lucia, une amie de la famille, qui nous a fait rencontrer une grande partie de sa famille carioca. Cela nous a permis de vivre quelques moments que peu de touristes ont droit : le barbecue familial, la soirée à l'école de samba Portela (le top du top : une des plus grandes de Rio, la plus ancienne et la plus populaire). On a aussi regardé un match du Brésil avec eux, je vous laisse imaginer l'ambiance quand l'équipe marquait !
Pour le "reste", peu de choses relèvent du mythe ! Les plages, les Brésiliennes, les caipirinhas, l'ambiance, le goût de la vie , de la danse, de la musique ... tout y est !
J'ai demandé si quelque chose avait été fait concernant les habitants des favelas, si ils étaient bloqués ou si un accord avait été passé comme on a pu l'entendre ... apparemment rien de tout cela .... les brésiliens n'arrêtent pas de dire qu'ils ne les voient pas tout simplement .... J'avoue que l'on ressent une grande disparité des richesses (rien à voir avec la France, ici c'est dans des grandes proportions) mais que l'on ne voit pas les plus pauvres.... L'effet dissuasif de la police militaire on dira... mais je n'ai pas eu d'explication claire à ce sujet ...
Les copains sont désormais partis, je passe quelques jours dans le nord est de Rio , vers Busios, un Saint Tropez local, avec beaucoup de français m'a t'on dit ... puis retour à Rio et vol jusqu'à Iguazu et ses célèbres chutes, une des merveilles de ce monde ... Attention les yeux !

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    Auteur

    Je m'appelle Laurent Santoro, 36 ans au moment où je créé ce site.. Loin d'être un aventurier, je cherche surtout un changement. 
    A cette fin, j'essaie de le faire pleinement : changement de métier, changement d'habitudes, et surtout changement de mon regard sur les autres et ... sur Le Monde.... Pour me faire une idée, je pars le découvrir..

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